Il était une fois... Eh bien ? Qui y a-t-il ? N'est-ce pas ainsi que commencent tous les contes de fées ? Ne sommes nous pas dans le monde même de féerie ? Oui? Alors, la vie d'Ondine est par conséquent un conte de fées? Si le début aurait pu le faire penser, cette jolie petite histoire aurait très bien pu virer au cauchemar. Cependant, commençons au début, quand tout est encore beau et merveilleux et que tout laisse entendre que la fin sera forcément heureuse. Commençons au début, quand sa vie était aussi douce qu'heureuse, commençons par il était une fois, aussi longtemps que nous le pourront....
Il était une fois une jeune paysanne née dans un village oublié de tous au-delà de la forêt. Fille unique d'un paysan et de sa femme connue à des kilomètres a la ronde pour être la meilleure pâtissière du royaume, Ondine fut élevée dans l'amour que lui prodiguer tous ses proches. Tout le monde l’aimait et l’a trouvé jolie et gentille bien qu’un peu naïve. La personne la plus attachée à elle était sa mère- grand et l’enfant le lui rendait bien tout cette affection. Ravi de porter chaque jour sur ses épaules le magnifique chaperon fabriqué par son aïeul, chaperon qui lui valut bien vite le surnom de Petit chaperon rouge.
À 15 ans, Ondine était devenue une belle jeune femme qui avait conservé la sympathie de ses proches et n’avait toujours pas rencontré de personnes malveillantes. Elle n’eut donc aucune raison de se méfier ni même de prêter attention aux avertissements quand sa mère l’envoya un jour traversé la forêt pour aller porter une galette à sa mère-grand. C’était une magnifique journée, l’air était chaud, les oiseaux chanter sur les branches et rien ne semblait indiqué ce qui allait se passait par la suite.
[…]«— Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
— C'est pour mieux te manger. »
Et en disant ces mots, le méchant loup se jeta sur le petit chaperon rouge, et la mangea.
L’histoire aurait pu se finir là, sur une petite Ondine mangée en punition pour sa naïveté, mais heureusement pour elle, un chasseur passant par là lui apporta de l’espoir. Profitant de la sieste du loup rassasié, il ouvrit le ventre de la bête pour en faire sortir l’enfant et la vieille dame.
« —Ah, j’ai été tellement effrayée car il faisait si sombre dans le ventre du Loup. » s’écria le petit chaperon rouge. Je n’irai plus jamais seule en dehors des chemins dans la forêt et je ne parlerais plus aux étranges comme ma mère me l’avait recommandé. » [...]
[...]«—Ce n’est qu’un conte Maman… Non . »
« —Oui mais les contes sont faits pour apprendre aux enfants à faire attention, parfois les gens ne sont pas aussi gentil qu’on le pense… Le petit chaperon rouge a trop fait confiance au loup.»
«—Mais heureusement le chasseur était là pour la sauver… »
« —Oui mon ange, pour l’instant ton papa et moi jouons le rôle du chasseur, mais un jour nous ne serai plus là pour t’aider, et tu devras te défendre toute seule. »
« —C’est Jack mon chasseur, il sera toujours là il me la promit »
« —Je l’espère mon ange, je l’espère. »
Norah se souvient encore de ce soir où sa mère lui à raconté cette histoire pour enfants, cette soirée où elle a essayé de lui faire comprendre que le monde n’est pas aussi doux qu’on pouvait le penser et qu’un jour Norah sera seule. L’enfant ne l’a jamais cru, pour elle la vie était faite de bleu, de Rose, de paillette et de l’amitié d’un petit garçon nommée Oliver. Oliver c’est son meilleur ami, celui que l’on rencontre dans un bac à sable et qui vous prête gentiment sa pelle quand il vous voit creuser avec vos mains. Celui qui vous défend contre ceux qui vous veuille du mal et qui font en sorte que votre visage soit toujours illuminé d’un sourire. […]
[…] Un sourire apparu sur le visage de Norah quand celle-ci retourna le panneau ouvert / fermé contre la porte de sa pâtisserie fraichement ouverte. Dans sa boutique on trouvait plusieurs présentoirs où était disposés différents gâteaux : Des cupcakes, des clafoutis et plusieurs autres savoureuses pâtisseries. Souriante elle attendait patiemment que les clients arrivent… […]